Dans le viseur de Cléo #6 :
Une actu fraiche et inspirante signée OODID x Cléo Faivre, une jeune professionnelle passionnée par son métier.
Nouvelle carte blanche et cette fois, Cléo s’intéresse à notre bien-être en nous parlant de neuro-architecture. Vous découvrirez que si votre collègue de bureau vous court sur le haricot ce n’est peut-être pas uniquement parce qu’elle parle trop au café et que vous n’êtes pas du matin mais sûrement aussi parce que l’aménagement de vos bureaux a un impact insoupçonné sur votre humeur et votre bien-être.
Cléo, on connaît l’architecture, on connaît les neurosciences, mais « neuro-architecture », c’est quoi ce mot valise ?
Ce n’est pas un gadget marketing, mais un champ de recherche sérieux : il s’agit d’explorer comment nos environnements bâtis influencent notre cerveau et donc nos émotions, notre productivité, voire notre santé. L’idée, c’est qu’un bâtiment n’est pas seulement une structure, c’est aussi un outil qui agit sur nous sans qu’on s’en rende compte.
Concrètement, ça se traduit comment ?
Par des choix d’espaces, de lumière, de couleurs, d’acoustique… Par exemple, on sait que la lumière naturelle régule notre rythme circadien. Qu’un open space mal pensé peut provoquer du stress chronique. Ou encore qu’un espace avec du végétal et des matières naturelles apaise et favorise la concentration. Bref, on ne construit plus seulement pour loger ou travailler, mais pour vivre mieux.
Ça veut dire que nos bureaux peuvent nous rendre plus heureux (ou plus malheureux) ?
Exactement ! Des études montrent qu’un bon design spatial peut améliorer la créativité, réduire le stress et même accélérer la guérison dans les hôpitaux. On commence à parler de « prescriptions architecturales », un peu comme un traitement médical, mais en version béton, bois et lumière.
On imagine bien la dérive : « désolé patron, mon cerveau refuse les cloisons grises »…
En fait, c’est une vraie question : comment intégrer ces connaissances sans tomber dans la caricature ? La neuro-architecture, c’est une démarche holistique, pas une baguette magique. Elle pousse à concevoir des environnements plus inclusifs, plus adaptés à la diversité des usagers.
Et demain, c’est quoi le futur de la neuro-architecture ?
On va vers des bâtiments « neuro-compatibles » qui s’adaptent en temps réel : lumière qui suit notre horloge biologique, espaces modulables selon les besoins, ambiances sonores personnalisées. Et peut-être même des capteurs qui détectent notre stress pour ajuster l’environnement. Bon, à condition que ça ne vire pas à un épisode de Black Mirror….
Donc, en résumé, la neuro-architecture, c’est un peu comme Spotify : ton bâtiment joue la bonne ambiance selon ton humeur ?
Exactement. Sauf qu’au lieu de te proposer une playlist « Chill 90’s », il t’offre un espace qui respire, éclaire et apaise. Et ça, sans abonnement premium !
Le point de vue des Oodettes : Finalement, le meilleur remède pour se sentir bien, au-delà de lire les articles du média positif Oodid, c’est d’imaginer des lieux agréables à vivre dans lesquels on a envie de passer du temps. Résultat ? Une santé mentale au top à la maison comme au bureau, une productivité qui s’envole et une vie plus douce.
Merci Cléo pour cet éclairage !
Ps : pour la collègue trop bavarde, on a bien d’autres solutions mais on ne peut pas trop en parler ici. Appelez-nous !