Dans le viseur de Cléo #1 :
Une actu fraiche et inspirante signée OODID x Cléo Faivre, une jeune professionnelle passionnée par son métier.
Dans le paysage de l’immobilier neuf, l’intelligence artificielle (IA) occupe une place de plus en plus importante.
Automatisation des tâches, analyse prédictive, gestion des chantiers… ses promesses sont nombreuses.
Cléo nous éclaire sur le sujet !
Alors Cléo ? Selon toi, l’IA est-elle plutôt un assistant fidèle pour les professionnels de l’immobilier… ou une menace qui n’a jamais besoin de café, de pause déjeuner ni même de salaire ?
En réalité, je dirais que l’IA est plutôt un allié des acteurs de l’immobilier neuf ! En effet, en phase de conception, des outils comme le BIM (Building Information Modeling) permettent aux architectes et urbanistes de simuler et d’optimiser les projets avant leur mise en œuvre. Ces technologies réduisent les erreurs, anticipent les impacts environnementaux et garantissent des bâtiments plus durables.
Par exemple, le BIM peut intégrer des données sur l’efficacité énergétique ou encore l’ensoleillement permettant de trouver l’emplacement idéal pour installer le hamac sur le balcon afin qu’il soit parfaitement orienté et ainsi profiter de siestes ensoleillées !
Sur les chantiers, drones et capteurs intelligents pilotés par l’IA assurent un suivi en temps réel, optimisant la productivité tout en renforçant la sécurité des ouvriers. Les drones peuvent surveiller les progrès du chantier, détecter les anomalies et même fournir des rapports détaillés sur l’avancement des travaux. Les capteurs intelligents, quant à eux, peuvent surveiller les conditions de travail, comme la qualité de l’air ou la température, pour garantir un environnement de travail sûr et confortable.
Avec tous ces outils, est-ce qu’on peut dire que l’IA améliore aussi la relation client ?
C’est en effet un des autres atouts de l’IA. Grâce à des chatbots, des visites virtuelles et des algorithmes d’analyse des besoins, les promoteurs immobiliers peuvent personnaliser l’expérience d’achat et faciliter la projection des clients dans leur futur logement. Les chatbots peuvent répondre instantanément aux questions des clients, tandis que les visites virtuelles permettent de visualiser les propriétés sans avoir à se déplacer. De même, les algorithmes d’analyse des besoins peuvent même proposer des recommandations personnalisées en fonction des préférences et des comportements des clients.
Néanmoins, attention à ce que le promoteur ne discute pas trop avec ses algorithmes au risque d’en oublier ses clients….
Est-ce une menace pour les métiers traditionnels ?
Je dirais que même si l’IA peut simplifier les tâches complexes, son coût d’adoption reste encore un frein pour les petites entreprises.
Si le risque de voir certains savoir-faire artisanaux se standardiser est bien présent, à moins d’être dans un épisode de Black Mirror, cela ne remplace pas l’expertise humaine, surtout dans un domaine où chaque projet est unique et chargé d’émotions ! Les clients apprécient souvent le contact humain et la personnalisation que seuls des professionnels expérimentés peuvent offrir.
Donc Cléo, si on comprend bien, l’IA ne va pas nous piquer nos jobs… mais il faut quand même devenir son best friend pour rester dans la course ?
Et oui, les Oodettes, plutôt qu’une concurrence, il faut voir l’IA comme une opportunité. L’essentiel est d’apprendre à la maîtriser pour qu’elle enrichisse les pratiques, plutôt que de les remplacer. Architectes, promoteurs, artisans : tous ont à gagner à collaborer avec cette technologie pour créer un immobilier plus intelligent, plus durable et plus inclusif.
Par exemple, les architectes pourront utiliser l’IA pour explorer de nouvelles formes et matériaux, tandis que les promoteurs pourront optimiser la gestion des ressources et des déchets grâce à des algorithmes avancés.
Les artisans, eux aussi, ont tout à gagner de l’IA ! Prenons un électricien sur un chantier : grâce à l’IA, il peut optimiser ses installations, anticiper les besoins en matériel et même minimiser les erreurs de câblage.
De même, un plombier pourra utiliser des outils d’IA pour mieux gérer l’agencement des tuyaux et éviter les surprises de dernière minute… Mais soyons clairs, quand il s’agira de se faufiler dans un espace aussi étroit qu’un placard, ce n’est pas l’IA qui s’en chargera !
Bref, l’IA peut être un atout de taille, mais dès qu’il s’agit de gérer les imprévus de chantier ou d’ajuster un projet à la dernière minute, c’est toujours le savoir-faire humain qui prime. Parce qu’au fond, tant que l’IA ne saura pas répondre à un client qui veut « changer ça, mais sans trop perturber les autres travaux », on peut dire que l’humain a encore de beaux jours devant lui !
Merci beaucoup pour cet éclairage, Cléo !